Interview de Mathilde Bauwin, responsable gestion des connaissances et référente « changements climatiques et biodiversité » chez ADA.

Afin de renforcer son impact, ADA a identifié trois grands enjeux qui seront pris en compte dans l’ensemble de ses programmes dans les pays en développement. Il s’agit des changements climatiques et de la biodiversité, de l'égalité des genres et de l’utilisation des technologies digitales. Comment ADA s’y prend-elle concrètement ? Quels sont les défis ? Dans le cadre de la série « ADA relève le défi », nos expertes expliquent l’approche de ADA.

Le cas des lampes solaires et foyers améliorés au Sénégal : résultats de l’analyse d’impact en termes d’émissions de gaz à effet de serre d’un projet favorisant l’acquisition et l’utilisation d’équipements solaires ou efficients en énergie.

Le cas d’un système agricole solaire au Bangladesh : résultats de l’analyse d’impact en termes d’émissions de gaz à effet de serre d’un système agricole composé de pompe à eau, batteuse et séchoir alimentés à l’énergie solaire.

Dans le cadre de sa priorité « Accès aux services de base », ADA a récemment finalisé deux projets-tests axés sur l’accès aux énergies renouvelables dans les zones rurales au Sénégal et au Bénin, dont les résultats s’avèrent concluants.

En 2017, ADA et la FAO ont lancé un programme visant à renforcer les capacités des institutions financières d'Afrique francophone pour mieux servir les petits exploitants agricoles. Ce programme offrait du coaching, une assistance technique et des subventions pour leur permettre de développer des services financiers et non financiers adaptés aux besoins des acteurs du secteur agricole. 

Le rapport d'enquête FinScope 2020 a révélé que 43 % des adultes vivant en milieu rural en Zambie sont financièrement exclus, les femmes étant particulièrement touchées. De plus, les communautés rurales manquent souvent de connaissances financières et de compétences commerciales.  

ADA lance un appel à candidatures pour sélectionner le pays hôte de la prochaine édition de la Semaine africaine de la finance inclusive (SAM) prévue en octobre 2025.

Sous la coordination de ADA et de LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement, une nouvelle démarche multi-acteurs a été testée, associant un prestataire de services financiers et plusieurs prestataires de services non financiers impliqués dans l’insertion professionnelle des jeunes. 

La formation en finance rurale et agricole s’est tenue du 1er au 26 avril. Elle a réuni 200 participants aux profils très variés, tels que des cadres d’institutions financières et d’autres acteurs de la finance inclusive opérant en Afrique.