UEMOA : rivalisant avec les télécoms, les banques bonifieraient leur PNB de 5 milliards d’euros d’ici 2025
Avec 22 millions de consommateurs potentiels de services financiers non encore financiarisés au sein de l’UEMOA, les banques ont la possibilité de rehausser de 5 milliards de dollars leur produit net bancaire (PNB) d’ici 2025 au sein de cette zone qui regroupe huit économies francophones dont certaines figurent parmi les plus fortes du Continent. Leur défi : rivaliser avec les opérateurs télécoms dont la capacité d’innovation peut être exponentielle.
C'est connu ; l'avènement de l'e-money a complètement chamboulé les habitudes de consommation des services financiers en Afrique, le Continent étant d'ailleurs précurseur dans ce domaine à travers le monde. Tiré par les opérateurs télécoms, le train de cette métamorphose rattrapé un peu tardivement par les banques les a contraintes à revoir leurs stratégies. Au sein de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) qui couvre huit pays (Côte d'Ivoire, Sénégal, Bénin, Burkina Faso, Togo, Mali, Guinée-Bissau et Niger), Nouvelles Donnes - un cabinet de conseil parisien spécialisé sur la performance des organisations distributives, en particulier les services financiers - identifie « un gâteau immense » à portée des banques si elles arrivent à rivaliser avec la vitesse d'innovation des opérateurs télécoms.