Les réfugiés ressentent la douleur du coronavirus au niveau économique à travers tout le monde arabe
Il y a deux mois, la vie avait enfin repris son cours pour Mousab, 33 ans, un réfugié syrien vivant à Sfax, la deuxième ville de Tunisie. Il avait puisé dans ses économies pour ouvrir un restaurant de kebab et espérait gagner suffisamment d’argent pour épouser sa compagne. Puis, début mars, le coronavirus a frappé.
Le confinement qui a suivi a permis de contenir la propagation du virus, avec moins de 1000 cas confirmés signalés à travers tout le pays. Toutefois, l’impact financier s’est fait durement ressentir pour les Tunisiens et les réfugiés comme Mousab.
« Je n’ai aucun revenu, car j’avais ouvert le restaurant environ un mois avant la crise », explique Mousab, dont le restaurant est aujourd’hui fermé et ses rêves de mariage suspendus.
Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, a cherché à amortir le choc en allouant une aide d’urgence d’un montant de 500 dinars tunisiens (173 dollars), mais Mousab craint pour son avenir si la crise s’éternise.