Les impacts environnementaux négatifs et les pratiques agroécologiques
Dans le cadre de son programme de renforcement des capacités, le réseau MAIN organise au Togo une formation sur « les impacts environnementaux négatifs et les pratiques agroécologiques ».
Les principaux paradigmes économiques qui ont émergé au fil du temps ont souvent minimisé le rôle de l’agriculture dans le développement économique. Cette dévaluation a été exacerbée par les théories économiques du développement, notamment celles des structuralistes. Ces théoriciens accordaient à l’agriculture un rôle central, tout en cachant les réalités d’une économie de subsistance et d’un sous-emploi chronique. Cette vision ambiguë de l’agriculture a persisté malgré des contre-exemples tels que la Nouvelle-Zélande, un pays qui a fondé son développement sur l’agriculture sans remettre en question cette vision. De plus, cette perspective a été renforcée par la perception de la détérioration des termes de l’échange.
L’agriculture a progressé grâce à la révolution verte, qui a introduit des techniques agricoles modernes (l’utilisation par exemple de pesticides ou de machines-outils modernes). Cependant, ces avancées ont eu des conséquences environnementales néfastes.
Le train de réchauffement climatique prend toujours plus de vitesse et tout doit être tenté pour le ralentir. L’apparition de nouveaux modèles qui apportent de la résilience aux écosystèmes comme aux personnes est donc une source d’espoir pour tous.
Le changement climatique se fait sentir sous différentes formes telles que des conditions météorologiques extrêmes, la pénurie d’eau, la fonte des icebergs, etc. IL est donc impératif de développer une économie à faibles émissions de carbone.
Investir dans l’agriculture est considéré comme l’une des méthodes les plus efficaces pour lutter contre la pauvreté par rapport à d’autres initiatives. Cependant, pour que cela fonctionne efficacement, il est essentiel de garantir le désenclavement des régions trop isolées, d’assurer l’accès à des marchés performants pour les petits producteurs, de fournir des technologies modernes pour augmenter la productivité et de mettre à disposition tous les éléments nécessaires à la production, tels que la terre, l’eau et les crédits.
L’agroécologie est une approche qu’utilisent les fonctionnalités des écosystèmes pour concevoir des systèmes de production agricoles. Elle vise également à réduire les impacts environnementaux négatifs tout en maintenant ou en améliorant la production agricole.
Objectifs de la formation :
L’objectif de la formation est de renforcer les compétences des cadres des IMF afin de leur permettre d’apporter des appuis techniques dans le domaine de l’agroécologie aux producteurs et de développer des produits financiers verts adaptés à l’agroécologie.
Résultats attendus :
A l’issue de la formation, les participants seront capables de:
- comprendre et de maitriser les principes de l’agroécologie ;
- concevoir des supports pour faciliter la diffusion des techniques et pratiques adaptées aux besoins des producteurs de leurs zones d’intervention respectives ;
- gérer les risques et les opportunités vertes
- contribuer à la mise à l’échelle de l’agroécologie à travers le développement de produits financiers verts.
Cible de la formation :
Le public cible attendu à cette formation est constitué des personnes suivantes : Directeurs généraux, Directeurs centraux, Responsable des opérations, Gestionnaires de portefeuille, etc.
Durée et lieu de formation
La formation se déroulera du 27- 29 Novembre 2024 à Lomé au Togo.
Contenu de la formation :
Les thèmes suivants seront abordés au cours de la formation:
- Evolution des concepts agricoles
- Historique, principes et définitions de l’agro écologie
- Origine du Green Index et dimension 7 des NUGPSE
- Différents domaines des pratiques agroécologiques
- Transition agroécologique et vulnérabilités
- La transition agroécologique : une opportunité pour les IMFs
- Le développement de produits financiers verts pour soutenir la transition agroécologique: cas de l’UBTEC/Naam